Montreal-based painter Michael Smith is known for his fluid and impasto surfaces as well as his ability to strike a poetic balance between representation and abstraction. Inspired by art history as well as historic and current events, Smith pulls from various sources to create his energetic landscapes and seascapes. His Sea of Change series includes massive canvases exploding with colour and energy, as well as smaller studies on paper. These were inspired by a serendipitous encounter with a 19th-century painting of the Arctic expedition ship H.M.S. Terror during his time as artist-in-residence at the Beaverbrook Art Gallery in 2018. Layering texture and colour, the familiar with the unfamiliar, Smith’s paintings convey (as the artist writes) “a mix of excitement and anxiety of a land [that] although at times bucolic, is riddled with shadows.”

Curated by John Leroux, and organized and circulated by the Beaverbrook Art Gallery.

L’artiste montréalais Michael Smith est bien connu pour ses œuvres aux surfaces fluides, sa maîtrise de la technique d’empâtement et son aisance à atteindre un équilibre poétique entre la représentation et l’abstraction. Tirant son inspiration de l’histoire de l’art et de l’actualité d’hier et d’aujourd’hui, il s’abreuve à diverses sources pour créer des paysages terrestres et marins dynamiques. La série Mer mouvante se compose d’immenses toiles desquelles ressortent des couleurs vibrantes et une énergie unique ainsi que des plus petites études réalisées sur papier. Ces œuvres lui ont été inspirées par la toile H.M.S. Terror , une peinture du XIXe siècle illustrant l’expédition au dénouement tragique du vaisseau en mer Arctique. Smith a découvert le tableau au courant de l’année 2018 lorsqu’il effectuait une résidence artistique au Musée des beaux-arts Beaverbrook; une rencontre inattendue, qui influença son travail. En se servant de la superposition de couleurs et de textures, du familier avec l’inconnu, l’œuvre de Smith exprime ce qu’il décrit comme « un mélange de fébrilité et d’anxiété dégagé par un lieu qui, quoique bucolique, demeure parsemé d’ombre ».

Une exposition organisée par John Leroux, présentée et mise en circulation par le Musée des beaux-arts Beaverbrook.